Sarah LAKE : "Le cri de la terre"
Parce que « Alors ce bouquin » adore les gros bouquins, apprécie les sagas, aime l’histoire, les pionniers, les découvreurs, ceux qui commencent et qui osent, il ne pouvait passer à côté de la trilogie néozélandaise du moment.
Une écriture efficace et facile, un rythme parfois coupé de quelques longueurs mais une histoire pour l’humaniste, le curieux, le sentimental.
Les années passent, Sarah Lake ne nous épargne pas cette saloperie de guerre des tranchées, celle des Dardanelles, Gallipoli, sa plage magnifique, et son carnage. Une partie de l’histoire que les européens ne connaissent pas. Ainsi se côtoient dans l’absurde : les combats et les horreurs, des amourettes d’adolescents, une traversée proche de l’enfer pour une jeune fille paumée, des traditions maoris, une jeune institutrice un peu trompée … Bref des drames et des douceurs de la vie. Nos héros se sont endurcis, les moutons se gèlent les tétines, et le haka résonne dans la vallée.
Bref, c’est fini, et c’est dommage.